366 cette année car elle est bissextile. Ça tombe bien, vu le Covid-19, on a du temps à rattraper.
Le solstice d'été vient de passer mais la saison ne fait que commencer. Je l'ai personnellement ouverte avec une grasse matinée, un tour au marché, un glandage canapé, un rangement harmonisé, un dîner arrosé et la vision d'un film conseillé.
"Laura est assistante commerciale en Pologne et elle effectue un voyage en Sicile avec son petit-ami et des amis pour fêter son anniversaire. Elle est kidnappée par Massimo, un mafieux italien, qui lui donne 365 jours pour tomber amoureuse de lui. Elle refuse de lui obéir et joue avec lui. Une relation sexuelle à tendance sadomasochiste s'installe entre eux et Laura tombe sous le charme de Massimo". Tel est le synopsis Wikipédia de ce que certains prennent pour une pâle copie polonaise de "Fifty shades of Grey". D'autres ont adoré ce film, qui cartonne sur Netflix. Et moi, je prends la distance nécessaire quant aux différentes critiques et polémiques en ne perdant pas de vue que le rôle premier du cinéma est de divertir.
J'ai toujours préféré les livres aux histoires reportées sur grand écran car ils regorgent de détails, ce qui permet à l'imagination de vagabonder. Mais j'aime les scénarios bien ficelés, les mises en scène recherchées et le jeu des acteurs subtil. Ce que je retiendrai de ce temps passé sur la toile, c'est d'abord le corps et donc le nom de l'acteur principal, Michele Morrone, qui n'a rien à envier à Jamie Dornan. Je suis une femme comme les autres. Ensuite, ... et bien c'est tout. Je n'estime pas avoir perdu mon temps car mon expérience m'a montré qu'il faut être curieux de tout pour pouvoir comparer et se faire une bonne idée des choses, et ça passe forcément par des moins bons films.
Pour avoir beaucoup lu et vu sur le monde de la mafia et la série des "Fifty shades", le scénario ne tient pas la route ; on fait forcément le lien, du coup ça manque d'originalité et pour être en 2020, je trouve que la sexualité au cinéma (et en général) devrait être mieux explorée, moins réductrice et plus raffinée. Mais se distraire c'est aussi pouvoir mettre son esprit au repos et réveiller tous les autres sens.
Aujourd'hui est le 174ème jour de l'année. Il faut en profiter.
"Le cinéma, c'est comme l'amour, quand c'est bien, c'est formidable, quand c'est pas bien, c'est pas mal quand même".
Comments