Si au détour de l'une de ces soirées d'hiver devant un feu de bois entre amis ou en famille, couette sur les genoux, chaussettes épaisses aux pieds, mug de vin chaud dans la main droite et cœur rempli de chaleur, on me demande quelles ont été jusqu'ici les meilleures périodes de ma vie, spontanément je commencerai par celle où j'étais louvette.
De mes 8 à mes 13 ans, j'ai passé des moments magiques au sein du groupe de l’Éléphant blanc d'Anderlecht. Dès que je m'y replonge, une nostalgie sans nom m'envahit, le sourire aux lèvres, mon chansonnier dans la tête et des étoiles plein les yeux.
Partie avant ma "totoche" (ne dit-on pas de la préadolescence que c'est une période "d'âge bête" ?) - totemisation pour les non-initiés - en questionnant mes anciens chefs, j'ai réussi à ce qu'on me dise qu'on m'aurait probablement donné comme totem quelque chose comme "écureuil persévérant". Curieuse, vive, prévoyante et perspicace, ça m'aurait effectivement été comme un gant.
De la meute et de la troupe mixtes des scouts marins, j'ai gardé précieusement dans le cœur et dans la tête des souvenirs de camps, de raids, de voiliers, de repas, de bals et de chants. Le scoutisme d'alors fédérait, faisait grandir, apprenait à vivre en communauté et en respectait les règles et la hiérarchie, avec comme base le cadre imaginaire et spirituel du Livre de la jungle de Rudyard Kipling.
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