top of page
Photo du rédacteurLadyBaroudeuse

Battements

Dernière mise à jour : 21 mai 2023

Je continue de voguer dans mon quotidien, toujours en partie dans celui de Max, un peu perdu dans ce monde incohérent, d'incompétents, et de requins, et je garde la tête haute, et les pieds ancrés dans le sol...

Je me distrais quand le temps et mes moyens le permettent, je m'évade devant de la fiction, je prends du temps et de l'espace pour moi, et j'essaie de prendre le plaisir là où il est...

Mais il vient toujours un moment incontrôlé où les larmes coulent sans crier gare…

Où je prends conscience que tu n'es plus là

Où je réalise que tu ne reviendras plus jamais

Où j'aimerais te parler, te serrer

Car pour moi tu étais la seule personne au monde qui voyait ce qui était important, qui était vraiment fiable, qui faisait ce qu'elle disait, qui n'avait qu'une parole, qui agissait sans qu'on doive le demander, qui donnait, sans conditions, qui était à l'écoute, sans jugements, de bon conseil, généreuse, authentique, altruiste, humaniste, et avec le sens du sacrifice sans concessions. La seule.

Une maman. Une vraie. Une amie. Une vraie. Une femme. Une vraie.


"Écrites, parlées ou chantées, les paroles qui sortent de notre corps volent dans l'espace. D'autres voix avant nous les avaient prononcées. Elles se chargent de leur écho, voyagent dans les airs, elles s'imprègnent de la salive d'autres bouches, des vibrations reçues par d'autres oreilles, des battements de milliers de cœurs". L. Esquivel

Les jours passent, je planifie des choses, j'essaie d'avancer, pour moi, pour Max, pour la famille qui reste.

Je me rends compte des liens que tu avais créés autour de toi, je tente de prendre la relève avec Max, car on remarque combien ils étaient importants pour toi, mais pour eux aussi.

Bien des gens sont seuls, finalement.

Même entourés.

Nous, nous n'étions pas beaucoup, on avait des mots quelquefois, mais nous étions unis, sans en faire des tonnes.


Je ne te cache pas que c'est très difficile, tout ça…


Entre les rires, les pleurs, la vie, les humeurs, j'ai l'impression d'être en permanence en apesanteur...


Tu n'as jamais rien lâché. Je ne lâche rien non plus. Mais qu'est-ce que ça me coûte…


Maintenant seulement je sais tout ce que ça t'a coûté, à toi aussi...


26 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Rituels

Refuge

Commenti


bottom of page