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L'horreur est humaine

"Étant donné que nous vivons dans un monde corrompu par l'argent, tout ce qui est gratuit est bon à prendre". Coluche

Frédérique Jacobs, infectiologue, et les fêtes de fin d'année : "Vous allez mettre des gens de générations différentes de manière très rapprochée, pendant de nombreuses heures, qui vont manger et boire, qui donc par définition, ne vont pas porter le masque. Ces personnes-là vont ensuite fêter la nouvelle année une semaine plus tard avec des amis qui sont différents mais en pleine période où ils sont contaminants. Donc, vous avez un très gros risque d’avoir une explosion des cas ".


Covid-19, seconde vague.


Le privilège de l'âge, pour les plus intelligents d'entre nous, c'est de petit à petit parvenir à ne plus s'en faire pour les grandes choses qu'on nous met en pâture pour nous déstabiliser et nous tromper, et de se nourrir des petites choses dont on essaie de nous priver, sous couverture.


Depuis neuf mois, on est en présence d'un coronavirus. Sur lequel on dit tout et son contraire. Certains en vivent, d'autres en meurent. La Belgique a une forte densité de population vieillissante et retraitée, fragilisée par un système (immunitaire) trop usé. Et mise de côté. Abandonnée. Rejetée. Dénigrée. Les malades entrent dans nos hôpitaux et n'en sortent plus. Nos aînés ne feront pas partie de ce changement de société, désormais numérique, donc ils sont laissés pour compte. Ils servent les statistiques sans fondement et sans leur consentement mais on nous interdit de les chérir, eux qui nous ont transmis valeurs et éducation. Pas à tous, visiblement.


Ils ont aussi été jeunes. Ils ont aussi servi leur employeur et leur pays. Ils ont été aussi été consommateurs. Parents, puis grands-parents. Ils méritent le repos. Le respect. L'humilité. La tranquillité. La sérénité. L'amour de leurs enfants et petits enfants, pour quitter cette terre aussi dignes qu'ils l'ont été toute leur vie. Les visites à travers masques, portes et fenêtres n'offrent ni chaleur ni tendresse.


Ce n'est pas le virus qui tue, c'est la solitude. Le manque d'amour. D'attentions. De compréhension. D'écoute. De dialogues. D'humanité. Ce qui est essentiel pour les dirigeants ne l'est pas pour la population. Et vice-versa.




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