Les cinq sens, le sixième, les sept péchés capitaux, le 8ème jour. Tout repose dans le monde qui nous entoure sur l’ouïe, l'odorat, le toucher, le goût, la vue, l'instinct, l'intuition, les sentiments, le ressenti et l'éveil ou le réveil. L'essence des choses et des êtres est une porte qui vient de l'intérieur, des profondeurs, et qui s'ouvre vers le réel. On peut aussi ajouter la proprioception (sens musculaire), l'équilibrioception (sens vestibulaire), la thermoception (sensation non douloureuse de la température) et la nociception (sens de la douleur). Un sens étant caractérisé par l'existence d'un récepteur, d'un influx nerveux et de sa transcription en perception au niveau du cerveau, certains auteurs jugent un peu courte la liste de ces sens et rajoutent la sensation de faim, entre autres. Ça tombe bien, je suis quelqu'un de plutôt gourmand.
L'âme est la fonction vitale par excellence.
Il s'agit de se focaliser sur ce qui est important et de ne pas passer à côté de ce qui est fondamental pour soi. Parfois, sous influence, par manque d'expérience ou de maturité, par peur, on se trompe de cible et d'objectif. On sait que quelque chose ne va pas, qu'on n'est pas à la bonne place, avec les bonnes personnes, au bon moment, sans trop savoir pourquoi. Tout n'est pas aligné. On n'est pas serein. Avant de vouloir que les autres ou que l'environnement changent, arrêtons-nous, observons-nous, écoutons-nous, modifions nous-mêmes ce qui peut l'être, regardons nos besoins réels et faisons la différence avec le superflu, le désir des autres et le superficiel.
Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue.
On vit dans une époque et dans une société capitalistes qui fonctionnent selon l'économie de marché, qui pousse les gens à consommer toujours plus depuis 30 ans, au-delà du nécessaire, de sorte qu'on ne sait plus le distinguer du futile. On décide de tout pour nous et on fait de nous des assistés, souvent à notre insu. Toutes les techniques de marketing sont utilisées à cette fin, de manière flagrante mais aussi insidieuse. Et la majorité tombe dans leurs pièges. Descendre et crier dans les rues pour augmenter le pouvoir d'achat de notre côté de la planète n'a de sens que si on est privé de l'essentiel dont on a besoin pour vivre, c'est-dire d'un toit, d'eau, de chauffage, d'un lit, et de nourriture. Celui qui fait grève et mobilise une ville pour scander égoïstement sa colère alors qu'il possède une voiture, voire deux ou trois, qu'il part en vacances plusieurs fois par an, et qu'il transpire l'individualisme, est malhonnête. De même que celui qui milite pour revendiquer des droits, alors qu'il n'a pas vécu en étant privés d'eux. Il y a usurpation. Et c'est une insulte et un affront à nos aînés et au reste du monde moins développé qui se battent, se sont réellement battus pour un morceau de pain, et qui ont vécu de vraies atrocités pour acquérir les droits dont on jouit aujourd'hui. Il y a encore du travail à faire si on parle des droits des femmes ou des enfants entre autres, mais il ne faut pas se fourvoyer. Les japonais ont élaboré une technique de gestion dans le cadre de la construction de leurs voitures, qu'on peut facilement étendre dans tous les domaines de la vie quotidienne : les 5 S :
Seiri (ranger) : supprimer l'inutile ; Seiton (ordre) : situer les choses ; Seiso (nettoyage) : faire scintiller ; Seiketsu (propre) : standardiser les règles ; Shitsuke (éducation) : suivre et progresser.
"ETRE LIBRE, CE N'EST PAS SEULEMENT SE DÉBARRASSER DE SES CHAÎNES ; C'EST VIVRE D'UNE FAÇON QUI RESPECTE ET RENFORCE LA LIBERTÉ DES AUTRES". NELSON MANDELA
Comments