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Master class

Il paraît qu’on ne peut plus rien dire... alors il est essentiel de le faire.

Wikipédia, encyclopédie en ligne nourrie par les internautes à condition d'avoir un compte, nous dit : "Un cours de maître est un cours d'interprétation donné à un étudiant ou un cours de perfectionnement et de partage d'expérience donné à un jeune professionnel par un expert d'une discipline".

En tant qu'ancienne recruteuse IT, puis consultante chez Randstad, je sais qu'on ne s'auto-proclame pas expert. On ne le devient pas non plus sur le simple fait d'avoir un diplôme ni après une seule année ou 2 d'expérience, on a alors le statut de junior. Le niveau intermédiaire se situe entre 2 et 5 années de parcours professionnel dans un même secteur et c'est seulement au-delà qu'on commence à parler de maîtrise, puis d'expertise. C'est mesuré lors de tests et des assessments, et pas sur base du nombre d'heures de travail accompli ni sur de la théorie. Un expert sert d'exemple, il doit pouvoir répondre à toutes les questions possibles, argumenter, anticiper, faire face à toutes les situations et il doit être capable de gérer et solutionner tout type de problème.

Lorsqu'on est dans la transmission, on se sert de sa propre expérience. On ne parle bien que de ce que l'on connaît bien. Je ne suis personnellement décidément pas très à l'aise de parler à la 1ère personne ; c'est sans doute une question d'habitude. D'éducation. De pudeur. Mon fils de presque 20 ans, qui me pousse à écrire un livre depuis des années, me suggère de parler à la 3ème personne...ce qui fait un peu Alain. De loin. Ma mère dirait qu'elle ne comprend pas cette attitude de vouloir toujours se mettre à l'arrière, et je lui répondrais que je ne me mets pas en arrière, je ne me mets juste pas en avant. Tout est question d'interprétation. De points de vue. Et d'humilité.

J'ai besoin de m'entourer de personnes qui ont les mêmes valeurs que moi, davantage avec les années qui passent, mais je n'ai pas senti la nécessité jusque là qu'on les reconnaisse en moi. Je sais ce que je vaux. Ce n'est pas hautain, c'est admettre qu'on a des qualités et des défauts, et c'est surtout se connaître. Ça prend un certain temps, ça demande la capacité de s'auto-analyser, la faculté de comprendre son parcours et son background, celles de faire la part des choses, de lâcher prise, d'apprendre de ses erreurs, de son expérience, de laisser le temps au temps et de se remettre en question. Puis de prendre le recul nécessaire pour digérer ce qu'on a ingéré. Parfois régurgité. Plusieurs fois. Pour enfin être bien dans ses baskets. Pour se sentir libre et être à sa place partout, en toutes circonstances.

Tout cela prend des années. On passe par toutes les phases, toutes les émotions, tous les sentiments et ressentiments, par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et même par ce qui n'est pas considéré comme une couleur. Il faut prendre le taureau par les cornes et beaucoup travailler sur soi pour arriver à pouvoir dire qu'on est serein. Et pouvoir s'isoler, se poser les bonnes questions, s'éloigner du reste du monde, qui malgré lui ou très volontairement, provoque des troubles sur les ondes de l'équilibre.

"Du chaos naissent les étoiles", Charlie Chaplin.
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